Le 12 Décembre dernier était un meet up un particulier, 2 ministres étaient présents pour assister aux pitchs des produits de l’incubateur. Brèves d’un rendez-vous (quasi-)mensuel.

Interventions des ministres

Stanislas Guérini, Ministre de la Transformation et de la Fonction publique, et Jean Noël Barrot, Ministre délégué à la souveraineté numérique ont témoigné de leur soutien à l’incubateur, tant dans sa démarche libre que dans sa co-construction entre public et privé, permettant une innovation sur un secteur mouvant. En effet, la recherche et l’industrie étant au mêmes points sur la plupart des sujets que nous traitons, c’est bien ensemble que nous construirons des produits à l’état de l’art, leaders de leur communauté comme Albert.

Le Ministre de la Transformation et de la Fonction publique a exprimé ses souhaits en matière d’utilisation de l’intelligence artificielle : une IA au service de l’agent, qui aide le citoyen, et qui permet d’aller plus loin dans l’action publique. Le Ministre délégué à la souveraineté numérique a également rappelé l’importance et le poids des entreprises françaises dans la recherche en IA, en insistant sur la nécessité de l’open source dans la construction de modèles, permettant de garantir l’immunité au droit extra-européen.

#Lang:IA : promouvoir et faciliter l’usage de données françaises sous droit

Lors du dernier MeetUp allIAnce, la question des données francophone a largement été évoquée.

Le développement de l’IA génerative et des larges modèles de langue (LLM) soulève des questions majeures :

• Les LLM actuels sont entraînés sur des données essentiellement anglo-saxonnes (LLAMA2 = 0,16% de français dans ses données d’entraînement), et intègrent donc peu la pluralité linguistique et culturelle au cœur des valeurs des politiques culturelles françaises et du projet européen. Dans ce contexte, le développement extrêmement rapide des audiences et des usages de ces modèles fait peser un risque sur la place des langues et des cultures française, francophone et européenne dans les imaginaires collectifs de demain.
  
• En parallèle, les débats sont particulièrement vifs sur le volet juridique de l’entraînement des modèles d’IA et sur la répartition de la valeur issue de leurs usages. Les enjeux sont le respect du droit d’auteur, et en particulier l’effectivité du mécanisme d’opt out prévu par le droit européen, mais aussi à moyen terme l’accès à la diversité culturelle et le financement de la création.

Le débat s’est poursuivi et a abouti sur le lancement de la start up d’État LANGU:IA (fiche disponible ici).

Pitchs produits

Lors de ce meet up, ont été présentés divers produits. Parmi lesquels figurent :

• Panneaux-ramax, une nouvelle extension panoramax qui vise à détecter et cartographier les “composants” de rue : cables, panneaux, et ainsi limitations de vitesse, sens uniques, permettant de créer des ittinéraires plus fiables. Cette collecte de données ne se fera q
  u’à travers des photos collectées sur le territoire, par les bénévoles et les services de l’Etat sur le territoire.
• RAG time, un outil permettant de comparer les différents modèles de LLM entre eux, et avec eux-même entre différentes versions, permettant d’éviter des régressions lors de mises à jour majeures.
• Contact’IA, un outil de réponse aux usagers sur des questions d’ordre fiscal, au sein des finances publiques. Ce modèle, concurrent d’Albert, aura pour but d’assister l’agent dans sa réponse à l’usager sur des cas simples dans un premier temps puis sur l’ensemble des cas, après plusieurs phases d’itération.
• Albert, réalisation phare de l’incubateur et d’Etalab, moteur de réponse en langage naturel.